Cinq ans passés (du 24 mai 2017 au 24 mai 2022) ; mourrait MICHEL MOKOSO MONGA MOKANGO à l’âge de 65 ans

Perdre un père pourrait être l'un des coups les plus blessants dans la vie d'une personne. C'est perdre un mentor, un enseignant et un ami sous l'emprise glaciale de la mort. La mort d'un père est une expérience très douloureuse et bouleversante, mais nous devons tous passer à autre chose. Voilà cinq ans que ce grand psychopédagogue, formateur des jeunes tombait aux Cliniques Universitaire de Kisangani.

Cette mort restera toujours un vague souvenir pour moi. Dircab du Recteur, je me retrouvais à Kigali pour une voyage en Allemagne (Université de la Sarre) et France (Université de Lorraine, Nancy) pour participer à la conférence des Vice-présidents/ Vice-recteurs des Universités dans le dans le cadre de la Formation sur l’Assurance Qualité Interne en Afrique francophone de l’espace CAMES.  

Vers 5 heures du matin, mon smartphone sonna et recevra un texto : « que l’âme de papa Michel repose en paix, union dans la prière». J’ai compris, le baobab est tombé, il faut retourner au pays comme j’ai une semaine de la réunion devant moi. J'avais arrêté de regarder le ciel parce que l'étoile la plus brillante n'est plus là - toi.

Malheureusement après entretien avec les agences du voyage, pas de vol pour rejoindre Kisangani dans deux jours et ni moyen de transport sur pour atteindre Basoko. J’irai à Basoko que cinquante jours après, accompagné par mon jeune frère, mon compagnon idéologique, Didi Afundi, moto Ô Koki que je continue à lui remercier jusqu’aujourd’hui.

Hélas, depuis que tu es parti, tous les merveilleux moments que nous avons passés ensemble me manquent. Papa, tu étais le héros de ma vie. Tu fus l'exemple même de l’incarnation de l'amour, de la gentillesse et de l'affection. Tu étais le père le plus fiable qu'un fils puisse souhaiter. Perdre ton père peut être une expérience très douloureuse, mais s’il vous avait bien façonné, tu ne regrettes rien. Tu m’avais appris à tracé ma vie et non à la dépendance. C’est la voie que je prête jusqu’aujourd’hui. Pas une année ne passe sans que je pense à toi

Le jour le plus triste de ma vie a été le moment où tu es décédé, papa. Qui peut réellement me chérir comme tu l'as fait ? Qui peut réellement avoir ta place ?, c’est maman, Tu me manques tellement. Je crois que Dieu m'écoute et me regarde. J'envoie une tonne de prières pour toi en ce jour. Dieu reconnaîtra certainement mes prières. Repose en paix, papa.

 

                                               Docteur Jean De Dieu Mokoso MANGAMBU, Professeur des Universités

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