Dépêche sur l’exploitation illicite des forêts de Basoko par la société FODECO : thèse d’une complicité de certains fils du terroir, à la base d’une crise de confiance des uns et des autres
République Démocratique du Congo, Jeudi N°001 DU 17 OCTOBRE 2019 : CHRONIQUE DE NESTOR TSHEZA
LOCALISATION DE TERRITOIRE DE BASOKO (Prof.
Mangambu Mokoso)
Territoire Basoko, en abrégé BSK, est situé au nord de l’équateur et semble former un triangle scalène (22 436 km2, soit plus de 1/3 de la Belgique ou plus ou moins 2/3 du Rwanda) dont la base, au sud, baigne entièrement dans le fleuve Congo tandis que les deux autres côtés, à l'est et l'ouest, sont arrosés partiellement et successivement par les rivières Lohale (drôlement appelé Aruwimi) et Itimbiri.
Territoire Basoko, en abrégé BSK, est situé au nord de l’équateur et semble former un triangle scalène (22 436 km2, soit plus de 1/3 de la Belgique ou plus ou moins 2/3 du Rwanda) dont la base, au sud, baigne entièrement dans le fleuve Congo tandis que les deux autres côtés, à l'est et l'ouest, sont arrosés partiellement et successivement par les rivières Lohale (drôlement appelé Aruwimi) et Itimbiri.
Peuplé principalement par huit groupes éthiques parlant autant de
dialectes différents. Basoko compte environ 300 000 habitants qui communiquent
entre eux en lingala, l'une des quatre langues nationales de la RD Congo, et
qui sont regroupés administrativement dans cinq secteurs (Bangelema/Mongadjo,
Bomenge, Lokutu/Mwingi, Mobango/Itimbiri et Turumbu), trois chefferies
(Yaliwasa, Yamandundu et Wahanga) et une ville extra-coutumières ( Ville Basoko,
chef-lieu du territoire).
Comme sites touristiques, Basoko abrite :
-le mur anti-esclavagiste (ou vestige dudit mur et du 1er camp
militaire belge au Congo contre les esclavagistes); -les rapides de lohale ; et
celles de Matale; - la mythique grotte non
encore explorée de Bunga; - l'église Ste Marie (100 ans
en 2001); -Ecoles (ISA Basoko, ISTM Basoko; Istitut Lohale); - la tombe du Rév. pasteur
Protestant Greenfell; etc.Actuel administrateur de territoire c'est Madame Sabrine DAKO.
Union pour le Développement de Basoko : association servant de
plate-forme à toutes les autres associations de BSK et visant tant l'unité des
Basoko que leur promotion économique, sociale et culturelle
I. FAITS MARQUANTS
Il
s’observe depuis 2017 une crise de confiance entre les communautés de
Basoko et la société chinoise dénommée « Forestière pour le
Développement du Congo », en sigle FODECO, qui exploite de manière
illicite, sauvage et dévastatrice les bois dans les trois Groupements de
la Chefferie de YALIWASA, notamment à WINAWINA, MOKULA, MOHONGE et
frauduleusement dans le quatrième groupement GBAKULU, en Territoire de
BASOKO, en Province de la Tshopo, avec la complicité de certains leaders
communautaires et autorités politico-administratives, sans respecter
les clauses contenues dans le cahier de charge.A ce sujet, la
société FODECO avait convenu de réhabiliter certains axes routiers de la
Chefferie susmentionné y compris les ponts MOKEKE, MOLIWA, LOLEKE, LULA
et consorts, sans oublier la construction et/ou réhabilitation de
quelques écoles, Centres de Santé, ainsi que certains bureaux
administratifs à YAWINAWINA, Chef-lieu de ladite chefferie, qui restent
jusqu’à ce jour irréalisables. Cette exploitation touche malhonnêtement
le village KOKI, situé dans le Secteur Bomenge, qui n’est pas d’ailleurs
concerné.
En ce qui concerne la construction du pont MOKEKE long d’un kilomètre, exigé par deux Groupements (WINAWINA et ONDUKA-OPANDU), la société affirme que le coût global serait trop élevé par rapport aux closes, soit 2.800.000 $ US au lieu de 680 mille $ US prévus pour ces travaux.
- COLERE DES COMMUNAUTES DE BASE
Après plusieurs rappels à l’ordre sans succès pour le respect de cahier de charge par cette entreprise, les communautés de base ont mené à plusieurs reprises des actions de grande envergure, à travers les actions citoyennes pour protester contre cette situation, mais sans effet escompté
- IMPLICATION DE L’UDEBA
Soucieux de la plainte des communautés de base contre la mauvaise foi de FODECO, les filles et fils du Territoire de Basoko, réunis au sein de l’Union pour le Développement de Basoko (UDEBA), ont décidé d’élaborer en mi-juin 2019 un mémorandum à l’intention du Gouverneur de la Province de la Tshopo.Les signataires de ce mémo dénoncent plusieurs irrégularités dans l’exploitation des bois par la FODECO, entre autres le non-respect des cahiers de charge, le mauvais traitement des travailleurs locaux et la dégradation très avancée des écosystèmes, car les forêts dont exploite cette société font face à des multiples menaces qui pèsent sur la biodiversité et modifient profondément la configuration du paysage.
Le premier initiateur de ce document dans le groupe whatsapp « LA VOIX DE BASOKO » reste l’éditeur du présent article, qui a d’ailleurs conçu les drafts et soumis à la commission ad hoc mise sur pied pour sa finalisation, sous la supervision bien sûr du Professeur Docteur Antoine MODIA O'YANDJO, en sa qualité du Président de l’UDEBA.
Ce dernier a conduit à plusieurs reprises une délégation de la communauté Basoko auprès du Gouverneur de Province de la TSHOPO en compagnie du Docteur MAPELE, Président de la représentation provinciale de cette association dans la Province de la TSHOPO.
Soucieux de la plainte des communautés de base contre la mauvaise foi de FODECO, les filles et fils du Territoire de Basoko, réunis au sein de l’Union pour le Développement de Basoko (UDEBA), ont décidé d’élaborer en mi-juin 2019 un mémorandum à l’intention du Gouverneur de la Province de la Tshopo.Les signataires de ce mémo dénoncent plusieurs irrégularités dans l’exploitation des bois par la FODECO, entre autres le non-respect des cahiers de charge, le mauvais traitement des travailleurs locaux et la dégradation très avancée des écosystèmes, car les forêts dont exploite cette société font face à des multiples menaces qui pèsent sur la biodiversité et modifient profondément la configuration du paysage.
Le premier initiateur de ce document dans le groupe whatsapp « LA VOIX DE BASOKO » reste l’éditeur du présent article, qui a d’ailleurs conçu les drafts et soumis à la commission ad hoc mise sur pied pour sa finalisation, sous la supervision bien sûr du Professeur Docteur Antoine MODIA O'YANDJO, en sa qualité du Président de l’UDEBA.
Ce dernier a conduit à plusieurs reprises une délégation de la communauté Basoko auprès du Gouverneur de Province de la TSHOPO en compagnie du Docteur MAPELE, Président de la représentation provinciale de cette association dans la Province de la TSHOPO.
- HYPOTHESE D’UNE COMPLICITE AU NIVEAU DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL DE LA TSHOPO ?
A l’issue de la première rencontre exceptionnellement tenue un certain dimanche le 23 juin 2019 avec la délégation de l’UDEBA, le Gouverneur Jean Marie WALE LOFUNGOLA, avait instruit « verbalement », je dis bien « verbalement », Monsieur Prince LEE, Responsable de la Société FODECO, en présence de l’Administrateur du Territoire de Basoko, de suspendre toute activité d’exploitation des bois par la FODECO, suite à plusieurs irrégularités constatées. A la même occasion, la société était appelée tout d’abord à présenter les documents légaux relatifs à ses exploitations, avec promesse de revisiter point par point les cahiers des charges signés avec les communautés de base.Après cette suspension, le Gouverneur de la Province de la Tshopo a mis en place une commission qui s’est rendu le 8 juillet 2019 dans le Territoire de Basoko, sous la conduite de son Conseiller en charge de l'Environnement, l’Ingénieur Dieu-Merci ASSUMANI, accompagné de Maître LOFANGA Jean-Claude, Guy LIKAYA et Jean de Dieu MALONGOLA, respectivement Conseiller Juridique du Gouverneur, Inspecteur Forestier de la Coordination Provincial de la Tshopo et Expert de l’UDEBA.
Le but de cette mission était de palper du doigt le conflit qui oppose depuis deux ans la société susmentionnée et les communautés de la Chefferie des Yaliwasa, pour non-respect des cahiers de charge et exploitation abusive des forêts, en vue de faire la conciliation, la négociation et la médiation, dans le cadre de la gestion alternative des conflits d’exploitation forestière.
La délégation sus-évoquée, qui a clôturé sa mission de trois le 14 juillet 2019, après avoir été accompagnée sur terrain de trois Chefs de Groupements concernés de Yaliwasa, a palpé du doigt le conflit qui oppose la société FODECO et les communautés. A la même occasion, elle a affirmé que les plaintes de la communauté sont jugées recevables et fondées.
Cependant, contre toute attente, ce qui étonne tout basokois soucieux de la question, est que 20 jours après la suspension par Jean Marie WALE LOFUNGOLA, les activités d’exploitation de ladite société ont précipitamment et repris normalement le vendredi 12 juillet 2019, sur ordre de la même Autorité, on dirait qu’il n’y avait aucun problème et surtout qu’elle n’était même pas en possession du rapport final de la délégation. Par ailleurs, la décision prise par le Gouverneur de province de suspendre les activités de FODECO, a été salutaire, mais nombreux sont ceux qui se demandent comme moi pourquoi cette décision d’une part a été de courte durée et d’autre part, n’a pas été notifiée, car dit-on, les paroles s’en volent, mais les écrits restent. Ce qui suscite trop de questionnement. Est-ce quel’Autorité provinciale serait-elle impliquée dans cette affaire ? Ce que l’avenir va tenter de nous éclairer.Il y a lieu de relever que le seul représentant de l’UDEBA, en qualité d’Expert en matière de l’Environnement, Ir Jean de Dieu MALONGOLA, dépêché in extremis depuis Kisangani, a été parfaitement désocialisé de la délégation du Gouvernement Provincial sur terrain à Basoko. Il en est de même de la délégation de la société civile et les médias locaux qui se sont vus écarter.
Ainsi donc, cet acte témoigne à suffisance qu’il y a anguille sous roche.
La délégation sus-évoquée, qui a clôturé sa mission de trois le 14 juillet 2019, après avoir été accompagnée sur terrain de trois Chefs de Groupements concernés de Yaliwasa, a palpé du doigt le conflit qui oppose la société FODECO et les communautés. A la même occasion, elle a affirmé que les plaintes de la communauté sont jugées recevables et fondées.
Cependant, contre toute attente, ce qui étonne tout basokois soucieux de la question, est que 20 jours après la suspension par Jean Marie WALE LOFUNGOLA, les activités d’exploitation de ladite société ont précipitamment et repris normalement le vendredi 12 juillet 2019, sur ordre de la même Autorité, on dirait qu’il n’y avait aucun problème et surtout qu’elle n’était même pas en possession du rapport final de la délégation. Par ailleurs, la décision prise par le Gouverneur de province de suspendre les activités de FODECO, a été salutaire, mais nombreux sont ceux qui se demandent comme moi pourquoi cette décision d’une part a été de courte durée et d’autre part, n’a pas été notifiée, car dit-on, les paroles s’en volent, mais les écrits restent. Ce qui suscite trop de questionnement. Est-ce quel’Autorité provinciale serait-elle impliquée dans cette affaire ? Ce que l’avenir va tenter de nous éclairer.Il y a lieu de relever que le seul représentant de l’UDEBA, en qualité d’Expert en matière de l’Environnement, Ir Jean de Dieu MALONGOLA, dépêché in extremis depuis Kisangani, a été parfaitement désocialisé de la délégation du Gouvernement Provincial sur terrain à Basoko. Il en est de même de la délégation de la société civile et les médias locaux qui se sont vus écarter.
Ainsi donc, cet acte témoigne à suffisance qu’il y a anguille sous roche.
QUID DE LA RENCONTRE ENTRE LE DEPUTE NATIONAL FAUSTIN TOENGAHO LOKUNDO ET LE MINISTRE NATIONAL EN CHARGE DE L’ENVIRONNEMENT ?
Eh bien, en date du 11 septembre 2019, le Député national précité est allé présenter ses civilités au nouveau Ministre de l’Environnement et Développement durable, Maître Claude NYAMUGABU BAZIBUHE.
Eh bien, en date du 11 septembre 2019, le Député national précité est allé présenter ses civilités au nouveau Ministre de l’Environnement et Développement durable, Maître Claude NYAMUGABU BAZIBUHE.
Cet acte a été salué par la majorité de peuples basokois pour alerter ce membre du Gouvernement ILUNGA ILUNKAMBA sur la situation qui préoccupe au plus haut niveau le Territoire de Basoko.
Néanmoins, on se demande tout de même de la suite réservée quant à ce à son niveau en tant que Ministre de tutelle. Est-ce qu’il a considéré ça comme une simple salutation ? Est-ce qu’il a reçu les soubassements ? Concrètement, qu’est-ce qu’il a promis pour mettre fin à cette situation ?
L’initiative prise par cet élu du Territoire de Basoko mérite des applaudissements. Toutefois, il lui est conseillé de faire régulièrement des suivis.
D’ailleurs, pour se faire encore davantage de la santé politique, il peut porter cette affaire devant la plénière de l’Assemblée Nationale avec l’appui de son collègue Eve BAZAIBA que beaucoup condamnent son silence face à cette situation. Il en est de même pour les élus provinciaux de Basoko.
-THESE DE LA COMPLICITE DE CERTAINS FILS DU TERRITOIR
Il existerait des suspicions compromettantes en charge de certains leaders communautaires, au sujet de la vente illicite des forêts de la Chefferie des Yaliwasa. Ce groupe d’individus éhontés tire profits du patrimoine commun.Plusieurs sources concordantes en cours de recoupement, citent plusieurs noms impliqués dans cette affaire, dont les principaux sont le Professeur Docteur Antoine MODIA O'YANDJO sus-évoqué, ainsi que Sa Majesté Jean Francis ILINGA MOKONZI BOUWESI, Chef de la Chefferie des YALIWASA. Le nom de Madame Sabrine DAKO, Administrateur du Territoire de Basoko n’est pas resté en marge, étant donné que c’est son entité qui est exploitée et qu’elle doit connaître tenants et les aboutissants.Les débats contrastés à ce sujet allument journellement les réseaux
sociaux. Une partie de personnes clame leur innocence telle que reconnue
par la loi, tout en exigeant les preuves.Tandis que dans l’autre camp, un travail de fourmis va dans le sens de réunir un certain nombre de preuves, pour mettre à la portée du public le moment opportun. Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on.
A la suite de ces accusations, ces deux personnalités subissent toujours des attaques d’imputation au quotidien de la part de ses détracteurs. C’est pour cette raison qu’en date du 13 août 2019, après plusieurs jours de tolérance et de résistance psychologique face à ce qu’il qualifie de déferlement des diatribes acharnées, le Professeur Docteur Antoine MODIA était sorti de son silence pour se justifier, car certains avaient argué que le fait de se taire traduisait un aveu tacite de son implication.
Malgré cette justification faite en 11 pages, rien n’a du tout changé dans le mental de ceux qui pensent qu’il est dedans.
Malgré cette justification faite en 11 pages, rien n’a du tout changé dans le mental de ceux qui pensent qu’il est dedans.
DE LA GENESE DU DOSSIER FODECO A BASOKO
En se référant du posting du Docteur MODIA, tout a commencé en Juillet 2017 quand en séjour de soins médicaux à Kinshasa, où il reçoit à sa résidence de la Gombe, le Chef Jean Francis ILINGA MOKONZI ci-haut évoqué.
En se référant du posting du Docteur MODIA, tout a commencé en Juillet 2017 quand en séjour de soins médicaux à Kinshasa, où il reçoit à sa résidence de la Gombe, le Chef Jean Francis ILINGA MOKONZI ci-haut évoqué.
En sa qualité de Président de l’Union pour le Développement de BASOKO dit-il, il était venu lui soumettre le dossier d’une société d’exploitation forestière dénommée FODECO.
Le Chef précité explique que la FODECO aurait été bénéficiaire d’un contrat de Concession forestière en 2014-2015 dans les groupements de MOLIELE, MAKULA et MAANDJO qui aurait été résilié au début de l’année 2016 par le Ministre sortant de l’Environnement de l’époque.
A cette occasion le Chef ILINGA lui rapporte que les chinois reviendraient pour renégocier la réhabilitation de leur ancien contrat auprès du nouveau Ministre national de l’Environnement qui selon eux serait plus ouvert et plus maniable.
Mais après avoir lu les copies des cahiers de charge relatifs à ce contrat résilié de 2014-2015, le Docteur MODIA s’est dit choquer par la légèreté et les incohérences qui s’y trouvent. Par conséquent, il s’est dit que si ces gens arrivent à convaincre le Ministre pour renouveler leur contrat, la Communauté risque de connaître le sort que leur a fait subir la société SIFORCO de triste mémoire.
A ce sujet, il a décidé immédiatement de convoquer, à sa double qualité du Président de l’UDEBA et du Vice-Président de l’association culturelle Etombo E Wuma, une première réunion avec les notables Mbango chez lui à Gombe avec le feu vert du Président DILINGI LIWOKE LA MILENGO d’Etombo E Wuma.
Ont pris part à cette rencontre, le Président Dilingi, lui-même MODIA, le Député honoraire ISIA FINASI (Secrétaire Général de EEW), les Conseillers, Papa MATONDOLO, Mr MOPANGA et LIGONGO (chargés de relation publique) et plusieurs autres notables.
A l’issue de cette réunion, vue la gravité des faits, les participants lui ont chargé de convoquer une deuxième réunion, cette fois-ci en sa qualité du Président de l’UDEBA. Cette réunion s’est tenue une semaine après à LOS ANGELES FLAT HOTEL, siège provisoire de l’UDEBA.
Presque toutes les « grosses pointures » de BASOKO, présents à Kinshasa, avaient pris une part active à cette rencontre déterminante. Il s’agit des Honorables BAZAIBA et MOLEKO, du Professeur Faustin TOHENGAHO, de Papa DILINGI, Papa ISIA FINASI (qui était désigné rapporteur de la réunion), de Papa MATONDOLO Pachy, de Mr MOPANGA, du Chef Jean Francis ILINGA, accompagné de son Conseiller Mr John LIHAMBA, de Simon MALONGOLA (Vice-Président de la société civile de BASOKO), Mr l’Abbé Raphael ISSOYI, et de Me Jonas MONGOMBE, près d’une vingtaine de notables.
Ainsi, il a été décidé de convoquer les chinois de FODECO qui, malgré plusieurs invitations lancées, les intéressés n’ont fait aucun signe de vie. Cependant, quelques jours plus tard, dans leurs recherches d’appuis pour faire aboutir leur cause, seront reçus par le frère LOKINDA, Conseiller à la
Présidence de la République, en charge de l’Environnement et Développement durable.
Après l’avoir fait part, ce Conseiller fils du terroir a reçu la délégation de l’UDEBA y compris celle des chinois, conduite par Mr MAO, le patron de FODECO qui a exprimé leur souci d’être réhabilité dans leur droit en tant que propriétaire de la Concession MOLIELE, MOKULA et MANDJO en Chefferie YALIWASA, étant donné que leur premier contrat était résilié par le Ministre national sortant de l’Environnement. Par conséquent, ils demandent à Monsieur le Conseiller de les aider à y parvenir.
Ont pris part à cette rencontre, le Président Dilingi, lui-même MODIA, le Député honoraire ISIA FINASI (Secrétaire Général de EEW), les Conseillers, Papa MATONDOLO, Mr MOPANGA et LIGONGO (chargés de relation publique) et plusieurs autres notables.
A l’issue de cette réunion, vue la gravité des faits, les participants lui ont chargé de convoquer une deuxième réunion, cette fois-ci en sa qualité du Président de l’UDEBA. Cette réunion s’est tenue une semaine après à LOS ANGELES FLAT HOTEL, siège provisoire de l’UDEBA.
Presque toutes les « grosses pointures » de BASOKO, présents à Kinshasa, avaient pris une part active à cette rencontre déterminante. Il s’agit des Honorables BAZAIBA et MOLEKO, du Professeur Faustin TOHENGAHO, de Papa DILINGI, Papa ISIA FINASI (qui était désigné rapporteur de la réunion), de Papa MATONDOLO Pachy, de Mr MOPANGA, du Chef Jean Francis ILINGA, accompagné de son Conseiller Mr John LIHAMBA, de Simon MALONGOLA (Vice-Président de la société civile de BASOKO), Mr l’Abbé Raphael ISSOYI, et de Me Jonas MONGOMBE, près d’une vingtaine de notables.
Ainsi, il a été décidé de convoquer les chinois de FODECO qui, malgré plusieurs invitations lancées, les intéressés n’ont fait aucun signe de vie. Cependant, quelques jours plus tard, dans leurs recherches d’appuis pour faire aboutir leur cause, seront reçus par le frère LOKINDA, Conseiller à la
Présidence de la République, en charge de l’Environnement et Développement durable.
Après l’avoir fait part, ce Conseiller fils du terroir a reçu la délégation de l’UDEBA y compris celle des chinois, conduite par Mr MAO, le patron de FODECO qui a exprimé leur souci d’être réhabilité dans leur droit en tant que propriétaire de la Concession MOLIELE, MOKULA et MANDJO en Chefferie YALIWASA, étant donné que leur premier contrat était résilié par le Ministre national sortant de l’Environnement. Par conséquent, ils demandent à Monsieur le Conseiller de les aider à y parvenir.
En réaction, le Conseiller a répondu en ces termes : « si vous voulez reprendre les activités dans la Concession qui vous a été retirée, le chemin obligé c’est de vous associer à la communauté concernée, ici représentée par l’UDEBA.
Il y a un récent arrêté du Premier Ministre qui crée la « foresterie communautaire » et qui stipule que nul ne peut désormais se livrer à une exploitation forestière sans le consentement éclairé de la population riveraine concernée.
En ce qui concerne Basoko, insiste le Conseiller LOKINDA, voici la voie obligée par laquelle vous pouvez atteindre la dite population. Mais, ajoute le Conseiller, sachez que le moratoire présidentiel suspendant toute exploitation forestière sur l’ensemble de la République n’est pas encore levé ! Vous devez donc attendre.
Mais ceci, conclu-t-il, ne vous empêche pas de démarrer les négociations préliminaires avec le comité de l’UDEBA en vue de déblayer le chemin le moment venu.
A ce sujet, la délégation a donc pris rendez-vous avec les chinois pour discuter avec eux de l’amélioration du cahier de charge en vue d’une éventuelle reprise des activités de la FODECO à MOLIELE, MAKULA et MAANDJO et ce, avant de descendre sur terrain pour requérir les avis sur priorités des populations concernées.
Après cette séance, plusieurs autres rendez-vous ont été fixés aux chinois, sans succès. La délégation a été surprise d’apprendre comme tout le monde par la voix des ondes que le Nouveau Ministre de l’Environnement et développement durable (de l’époque) venait de signer des arrêtés réhabilitant quelques exploitants forestiers dont FODECO, selon la même source.
Au-delà de ça, nous apprenons par des sources concordantes que cette société, avant de commencer leurs travaux d’exploitation, avait débloqué un acompte d’environ 755.000 $ US, pour l’exécution de certains travaux d’intérêt communautaire, mais plus de la moitié de cette somme serait volatilisée.
La question que tout le monde se pose est de savoir qui avait réception cet argent et où est-il passé ? Une chose est certaine, un étranger ne peut engager un quelconque travail dans votre maison sans votre avis favorable.
Donc, ici, il est claire que les chinois sont autorisés à exploiter et qu’une poignée d’individus se sont permis de s’accaparer ce montant pour leurs propres intérêts mesquins, au nom de la communauté.
Il y a un récent arrêté du Premier Ministre qui crée la « foresterie communautaire » et qui stipule que nul ne peut désormais se livrer à une exploitation forestière sans le consentement éclairé de la population riveraine concernée.
En ce qui concerne Basoko, insiste le Conseiller LOKINDA, voici la voie obligée par laquelle vous pouvez atteindre la dite population. Mais, ajoute le Conseiller, sachez que le moratoire présidentiel suspendant toute exploitation forestière sur l’ensemble de la République n’est pas encore levé ! Vous devez donc attendre.
Mais ceci, conclu-t-il, ne vous empêche pas de démarrer les négociations préliminaires avec le comité de l’UDEBA en vue de déblayer le chemin le moment venu.
A ce sujet, la délégation a donc pris rendez-vous avec les chinois pour discuter avec eux de l’amélioration du cahier de charge en vue d’une éventuelle reprise des activités de la FODECO à MOLIELE, MAKULA et MAANDJO et ce, avant de descendre sur terrain pour requérir les avis sur priorités des populations concernées.
Après cette séance, plusieurs autres rendez-vous ont été fixés aux chinois, sans succès. La délégation a été surprise d’apprendre comme tout le monde par la voix des ondes que le Nouveau Ministre de l’Environnement et développement durable (de l’époque) venait de signer des arrêtés réhabilitant quelques exploitants forestiers dont FODECO, selon la même source.
Au-delà de ça, nous apprenons par des sources concordantes que cette société, avant de commencer leurs travaux d’exploitation, avait débloqué un acompte d’environ 755.000 $ US, pour l’exécution de certains travaux d’intérêt communautaire, mais plus de la moitié de cette somme serait volatilisée.
La question que tout le monde se pose est de savoir qui avait réception cet argent et où est-il passé ? Une chose est certaine, un étranger ne peut engager un quelconque travail dans votre maison sans votre avis favorable.
Donc, ici, il est claire que les chinois sont autorisés à exploiter et qu’une poignée d’individus se sont permis de s’accaparer ce montant pour leurs propres intérêts mesquins, au nom de la communauté.
COMPTE RENDU DE LA RECONTRE DE L’UDEBA TENUE LE 13 OCTOBRE 2019
Le
dimanche 13 octobre 2019, il s’est tenu à Kinshasa une grande rencontre
des membres du Comité Directeur, élargi aux membres du Conseil de Sages
et les Chefs d'Antennes de l'Union pour le Développement de Basoko,
présents à Kinshasa, où le Président a fait la synthèse de toutes les
investigations et actions menées au nom de la communauté.Voici ci-dessous le condensé mis à la disposition de la communauté par le Président Professeur Docteur Antoine Modia :
1. La FODECO va d'irrégularités en irrégularités depuis sa création en 2015 jusque à l'arrêté ministériel de la réhabilitation de son contrat de concession 003/15 concernant les groupements MOLIELE, MOKULA et MANDJO dans la chefferie de YALIWASA en février 2019 par le Ministère sortant de l'Environnement et Développement durable.
2. La FODECO a trafiqué et falsifié l'accord constituant la clause sociale du cahier de charges en substituant les groupements YAWINAWINA, ONDUKA-OPANDU et MOHENGE aux groupements MOLIELE, MOKULA et MANDJO concernés par son contrat de concession 003/15, réhabilité. En clair, les Chinois exploitent frauduleusement et illicitement le patrimoine forestier des groupements YAWINAWINA, ONDUKA-OPANDU MOHONGE qui n'ont rien avoir avec le contrat de concession 003/15 réhabilité.
3. Les Chinois de la FEDECO ont floué toute la chaîne de décisions partant du Ministre de l'environnement et développement durable au Chef de la Chefferie YALIWASA ainsi que ses Chefs de groupements actuellement ravagés par l'exploitation forestière sinistre des chinois, en passant par les Autorités du Gouvernement Provincial de la TSHOPO sans oublier l'Administrateur du territoire de BASOKO et toute son équipe.
4. C'est ce qui explique le fait que la FODECO se jette tête première dans une déforestation vertigineuse et effrénée sans respect aucun ni du Code forestier ni d'aucune réglementation en la matière.
5. Pire, en plus de cette usurpation, les Chinois se comportent en véritables "conquistadors" du temps moderne, maltraitant leurs ouvriers considérés comme des sous- hommes, mal nourris et mal logés.
6. Les chinois, sous prétexte de prospection, se livrent clandestinement à l'extraction du miel et des minerais.
7. Sur le plan d'investissement, en terme des projets à caractère socio-économique à initier en faveur des populations riveraines tel que recommandé dans le pseudo accord constituant la clause sociale du cahier des charges, les chinois de la FODECO ont promis à tout vent qu'ils mettraient à la disposition du Comité Local de Gestion (CGL) et Comité Local de Suivi (CLS) un Fonds dit de développement estimé à près de USD 755.000 dont 10% serviraient au fonctionnement des CGL et CLS.
8. Au dire de nos frères qui animent ces 2 structures, jusqu'à présent seuls USD 65.000 seraient tenus par la direction de l'exploitation et libérés progressivement, à la demande pour couvrir entre autre les jetons de présence à l'issue des réunions règlementaires. En dehors des modiques salaires que la FODECO verse à ses ouvriers "forças" ou mieux à ses "bêtes de somme", aucun autre mosoko n'a perçu un seul sous de la FODECO ravageuse !
9. Il n'y a eu ni la rétribution d'une vente quelconque d'une seule essence forestière de notre patrimoine ni l'argent de la corruption qui auraient été perçus par l'un des membres de notre communauté, grand notable soit-il. Comme tout le monde le sait, celui qui est habilité à vendre une portion de terre de notre pays à un étranger, c'est l'Etat congolais et personne d'autre.
Par ailleurs, à l'issue de cette réunion, les notables participants ont pris à l'unanimité les résolutions suivantes :
-Au vu de la gravité des faits et suite à l'entêtement des chinois, aucune négociation n'est plus de mise avec eux ;
8. Au dire de nos frères qui animent ces 2 structures, jusqu'à présent seuls USD 65.000 seraient tenus par la direction de l'exploitation et libérés progressivement, à la demande pour couvrir entre autre les jetons de présence à l'issue des réunions règlementaires. En dehors des modiques salaires que la FODECO verse à ses ouvriers "forças" ou mieux à ses "bêtes de somme", aucun autre mosoko n'a perçu un seul sous de la FODECO ravageuse !
9. Il n'y a eu ni la rétribution d'une vente quelconque d'une seule essence forestière de notre patrimoine ni l'argent de la corruption qui auraient été perçus par l'un des membres de notre communauté, grand notable soit-il. Comme tout le monde le sait, celui qui est habilité à vendre une portion de terre de notre pays à un étranger, c'est l'Etat congolais et personne d'autre.
Par ailleurs, à l'issue de cette réunion, les notables participants ont pris à l'unanimité les résolutions suivantes :
-Au vu de la gravité des faits et suite à l'entêtement des chinois, aucune négociation n'est plus de mise avec eux ;
-Une démarche politique doit être entreprise par nos élus pour obtenir l'annulation pure et simple de l'arrêté de réhabilitation du contrat 003/15 du 1er février 2018.
-Une action judiciaire doit être engagée contre la FODECO en guise de dédommagement par un caucus d’Avocats de notre communauté en faveur des ayant- droits que nous sommes.
- Un appel à la cohésion et la solidarité est lancé à toutes les filles et fils de BASOKO, qui doivent enterrer leurs haches de guère dans le but de faire tous ensemble, face à notre adversaire commun qu'est la FODECO. Nous ne devons pas nous tromper de CIBLE.
Pour votre information, le Comité Local de Gestion (CGL) est dirigé par Monsieur Jean MOKAKA, tandis que le Comité Local de Suivi (CLS) par madame Sabrina Dako, Administrateur du Territoire de Basoko.
La question est de savoir :
- qui avait désigné les membres du CLG et CLS et sur base de quel critère ?
- comment cette poignée d’individus se contentent-ils seulement de ce jeton juteux en augmentation des nombres des réunions sans dénoncer les manoeuvres dilatoires, ni se rappeler que c'est du patrimoine commun des Basoko qu'il s'agit ?
- si la FODECO n’a rien versé comme un Fonds dit de développement estimé à près de 755.000 $ US, pour quelle raison elle exploite t-elle ? Est-ce que c’est une dette ? Dans quels cieux a-t-on vit cela ?
-Une action judiciaire doit être engagée contre la FODECO en guise de dédommagement par un caucus d’Avocats de notre communauté en faveur des ayant- droits que nous sommes.
- Un appel à la cohésion et la solidarité est lancé à toutes les filles et fils de BASOKO, qui doivent enterrer leurs haches de guère dans le but de faire tous ensemble, face à notre adversaire commun qu'est la FODECO. Nous ne devons pas nous tromper de CIBLE.
Pour votre information, le Comité Local de Gestion (CGL) est dirigé par Monsieur Jean MOKAKA, tandis que le Comité Local de Suivi (CLS) par madame Sabrina Dako, Administrateur du Territoire de Basoko.
La question est de savoir :
- qui avait désigné les membres du CLG et CLS et sur base de quel critère ?
- comment cette poignée d’individus se contentent-ils seulement de ce jeton juteux en augmentation des nombres des réunions sans dénoncer les manoeuvres dilatoires, ni se rappeler que c'est du patrimoine commun des Basoko qu'il s'agit ?
- si la FODECO n’a rien versé comme un Fonds dit de développement estimé à près de 755.000 $ US, pour quelle raison elle exploite t-elle ? Est-ce que c’est une dette ? Dans quels cieux a-t-on vit cela ?
- DE L’IMPLICATION DE L’ASBL ACADEMIE DE LA RDC/MINORITE SILENCIEUSE
Comme le dossier de FODECO préoccupe tout musoko exhalé par le souci du développement de son milieu, l’Association Sans But Lucratif dénommé Académie de la RDC, par le biais de sa sous-structure « Minorité Silencieuse », n’est pas restée indifférente.
En effet, cette association créée il y a plus d’une année par le
Professeur Robert Ekele, s’assigne comme objectif entre autres, de
lutter pour l’intérêt communautaire et des antivaleurs.
Raison pour laquelle elle a pris le taureau par les cornes pour faire la lumière sur l’épineux dossier de FODECO. A ce sujet, un travail de titan est en cours d’élaboration pour savoir :
Raison pour laquelle elle a pris le taureau par les cornes pour faire la lumière sur l’épineux dossier de FODECO. A ce sujet, un travail de titan est en cours d’élaboration pour savoir :
- quels sont les documents en leur possession ? Ceux-ci sont-t-ils légaux ?
- est-ce que les droits des communautés sont-t-ils honorés ?
- qu’est-ce qu’ils ont fait comme réalisation et qu’est-ce qu’il reste à faire ?
- combien la FODECO a-t-elle versé comme argent. Qui l’a réceptionné et quelle la chaine de dépense ?
- est-ce que les droits des communautés sont-t-ils honorés ?
- qu’est-ce qu’ils ont fait comme réalisation et qu’est-ce qu’il reste à faire ?
- combien la FODECO a-t-elle versé comme argent. Qui l’a réceptionné et quelle la chaine de dépense ?
comment les chinois de FODECO sont-t-ils retrouvés dans le Territoire de Basoko ?
- combien de grimes la FODECO a déjà évacué vers KINSHASA ou ailleurs et pour quel coût. Bref, la traçabilité des grimes. A signaler que le Comité directeur de l’asbl Minorité silencieuse est composé de :
- Professeur Robert Ekele, Fondateur Autorité Morale ;
- Professeur Jean de Dieu Mangambu Mokoso, Vice-président ;
- Professeur Jean de Dieu Mangambu Mokoso, Vice-président ;
- Maître Didi Afundi, Secrétaire Permanent et Rapporteur ;
- Professeur Crispin Davis Mwengemomungu, Conseiller;
- Pasteur et Administrateur de Territoire Likaka, Conseiller; Marie Ekongo, Conseillère;
- Charles Lifaefi, chargé de communication et relation publique, secondé par Augustin Tsheza;
- Charles Lifaefi, chargé de communication et relation publique, secondé par Augustin Tsheza;
- Bernard Ikeike, chargé de mobilisation.
Vu le combat que mène cette association, il y a une lueur d’espoir dans l’avenir, étant donné que beaucoup se sont confiée en elle.
Vu le combat que mène cette association, il y a une lueur d’espoir dans l’avenir, étant donné que beaucoup se sont confiée en elle.
DE L’IMPLICATION DE L’ONG RIAO
L’ONG de Défense de Droit de l’Homme, dénommée « Réseau d’Information et d’Appui aux ONG nationales » (RIAO-RDC), dirigé par le Lobbyiste Jean-François MOMBIA ATUKU, alias CAFE, fils du Territoire de Basoko fait siennes les préoccupations des communautés de Basoko. Du 5 au 8 juin 2019, une délégation de cette ONG son responsable Jean-François MOMBIA ATUKU, avait effectué une mission de lobbying dans le Territoire de Basoko, dont l’un des objectifs était de rendre compte de la situation chaotique de l’exploitation par les chinois.
Les constants faits sur terrain sont les suivants : La société détient un permis d’exploitation illégal et commercialisé par le Général Gabriel AMISI KUMBA, alias « Tango Four », Chef d’Etat-Major-Général Adjoint des FARDC, en charge des Opérations et de Renseignements. RIAO a en effet, confirmé les allégations contenues dans le Rapport de l’ONG Internationale Global Witness publié le 16 avril 2019, relatif à la vente des concessions forestières de la RDC ;
L’ONG de Défense de Droit de l’Homme, dénommée « Réseau d’Information et d’Appui aux ONG nationales » (RIAO-RDC), dirigé par le Lobbyiste Jean-François MOMBIA ATUKU, alias CAFE, fils du Territoire de Basoko fait siennes les préoccupations des communautés de Basoko. Du 5 au 8 juin 2019, une délégation de cette ONG son responsable Jean-François MOMBIA ATUKU, avait effectué une mission de lobbying dans le Territoire de Basoko, dont l’un des objectifs était de rendre compte de la situation chaotique de l’exploitation par les chinois.
Les constants faits sur terrain sont les suivants : La société détient un permis d’exploitation illégal et commercialisé par le Général Gabriel AMISI KUMBA, alias « Tango Four », Chef d’Etat-Major-Général Adjoint des FARDC, en charge des Opérations et de Renseignements. RIAO a en effet, confirmé les allégations contenues dans le Rapport de l’ONG Internationale Global Witness publié le 16 avril 2019, relatif à la vente des concessions forestières de la RDC ;
- Le détournement de l’objectif par la société. En effet, hormis l’exploitation des bois, cette société se permet également d’exploiter les gaz méthane dans des zones marécageuses ;
-La société FODECO dans un intervalle de six mois, a réussi à réaliser un travail équivalent à près de quatre ans, au grand mécontentement de la communauté qui se voit perdante.
Donc RIAO mène aussi un combat parallèle contre la FODECO, à l’instar d’autres combats, dont la défense des intérêts bafoués des communautés du Secteur de LOKUTU par les responsables de la société Plantation et Huilerie du Congo, PHC/FERONIA.
Ce qu’il faut retenir de ce dossier est que la société « Forestière pour le Développement du Congo », en sigle FODECO, exploite de manière illicite et sauvage les forêts de la Chefferie des Yaliwasa avec la complicité de certains leaders épris de mauvaise foi, tout en bafouant les droits des communautés.
Conformément au droit forestier, elle tombe sous l’infraction d’exploitation illicite et sauvage, de crime contre l’humanité par destruction de l’écho système, ainsi que la violation de la loi forestière.
Pour ce dernier, il a été constaté beaucoup d'irrégularités dans le dossier d’exploitation forestière par cette société chinoise. En effet, il y a le manque d’inventaire et de localisation des espèces d'arbres de haute valeur dans la concession concernée. C’est sur base de cette concession qu'on pouvait distribuer les réalisations du cahier des charges par groupement. Car un groupement qui héberge plus d'arbres doit recevoir plus, ce qui n’a pas été fait. C'est contre la loi forestière. La FODECO a falsifié sous la barbe des Autorités et leaders communautaires, les soit disant documents du Ministre national de l’Environnement et Développement durable, pour lui permettre d’exploiter partout elle convoite.
Par conséquent, elle commet l’infraction de faux et usage de faux, faux commis en écriture, usurpation de fonction publique, escroquerie, occupation illégale, trafic d’influence, vol et pillages des matières précieuses, destruction méchante, pollution de l’environnement, ...
Le fameux dossier de FODECO défraie la chronique aussi bien dans le Territoire de Basoko et dans plusieurs agglomérations de la RDC, ainsi qu’à l’étranger et éclabousse les uns et les autres.
En dépit des divergences d’opinion sur ce dossier, cette société n’a pas ni reculé ni inquiété, car l’exploitation continue avec circonspection accrue, c’est comme qui dirait, le Chien aboie, la caravane passe. A cela s’ajoute le manque de volonté criante de ne pas respecter les cahiers de charge signés avec les communautés.
Même les routes d'exploitation forestière qui servent de transport de leurs grimes sont toujours en état de délabrement très avancé. Elles traversent des terrains accidentés et favorisent davantage la déforestation et la dégradation des forêts, pendant que lesdites forêts sont largement exploitées et transformées même en jachère forestière, entraînant ainsi, comme toute activité industrielle, des impacts négatifs sur le peuplement forestier.
Nul n’ignore que la République Démocratique du Congo, avec une superficie forestière estimée à un peu plus de 155 millions d'hectares, environ 67% du territoire national, détient le deuxième plus grand massif forestier tropical au monde.
La forêt joue un grand rôle dans le développement socio-économique de sa population, et dans la lutte contre les changements climatiques. Mais, malgré son importante stratégie d'atténuation des changements climatiques par l'absorption du dioxyde de carbone, ce massif, situé en plein coeur de la forêt équatoriale, fait face à des multiples menaces dont les principales pèsent sur la biodiversité et modifient profondément la configuration du paysage, notamment la déforestation et la dégradation des forêts.
Si on ne fait pas attention, le Territoire de Basoko risque de subir des graves conséquences de l’exploitation sauvage des forêts par la société FODECO.
Par ailleurs, les démarches de l’UDEBA pour remettre les communautés dans leur droit et sauver cette exploitation, n’ont pas encore porté des fruits, malgré des multiples réunions. Beaucoup sont ceux qui se disent être pessimistes quant à ce.
La décision du Gouverneur de la Province de la Tshopo d’autoriser prématurément la reprise normale des activités de FODECO après 20 jours de suspension verbale, a suscité beaucoup de spéculations dans l’opinion, et surtout qu’il n’y a aucune solution de sa part en faveur des communautés.
Le mal est profond. Tout individu qui tente de hausser le ton pour critiquer la mauvaise gestion dans le dossier FODECO est pris pour cible par certaines personnes qui se croient être au-dessus de la mêlée. Déjà toutes les mauvaises qualifications sont autorisées : impoli, arrogance, manque de respect envers les aînés, manque de courtoisie, ...
On se demande si devant une telle situation qui touche l’intérêt communautaire, le petit peuple mérite un tel traitement. La constitution de la RDC dans son article 23 stipule que toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes moeurs.
D’ailleurs dans notre pays la RDC, cette disposition semble être respectée. Pourquoi pas dans le Territoire de Basoko ?
Une parenthèse. Pour le dossier du détournement présumé d’une somme de 15 millions de dollars du trésor public, imputé à tort ou à raison au DIRCAB Vital Kamerhe, tout le monde est témoin de voir comment cette situation alimente au jour le jour les réseaux sociaux. Qui est intimidé pour ça ?
Certaines personnes veulent qu’on puisse les ovationner même s’ils commettent des gaffes, tout en ignorant que le système de la pensée unique est révolu. Souvent dans une société, c’est normal qu’on trouve un groupe minoritaire qui s’érige en opposition.
Comme Schapiro l’a écrit dans l’un de ses célèbres ouvrages, « il est peut-être trop évident d’affirmer que le processus de gestion ne doit pas être uniquement étudié à la lumière de ce qu’ambitionnent et réalisent les détenteurs du pouvoir, mais en prenant également en considération ceux qui s’opposent à ces ambitions, ou ceux dont les intérêts et les résistances doivent être conciliés avant que les détenteurs du pouvoir agissent ».
Alors, si une minorité silencieuse est capable d’apporter les check and balance, où est le mal ?, car un pouvoir sans opposition est un danger pour la société.
Qui se sent morveux se mouche, dit-on.
Par ailleurs, bien que le flou existe encore sur la traçabilité des sommes versées par la société FODECO pour l’exécution des travaux d’intérêt communautaire, certes, les masques vont commencer à tomber l'un après l'autre et c'est la frustration qui va s'installer et passer d'un camp à un autre. Au finish, on se rendra compte que même des personnes soupçonnées pourraient être impliquées ou innocentées d'une manière ou d'une autre.
A l'allure où vont les choses, notre joie réside au fait que chacun de nous sait au moins qui fait quoi et qui est qui. Au départ, personne ne pouvait tenir ou croire en langages des détracteurs.
En réalité, avec le système de détournement, notre mentalité est à refaire. Il nous faut un profond changement car, l'unité de valeur, d'idéal et du destin qui caractérise un peuple fort est loin d'être acquise dans notre territoire aux multiples facettes, aux coutumes et usages opposés et intérêts divergents.
Au stade actuel de notre situation de divergence, de division, il nous est difficile de parler honorablement de Basoko. Ces filles et fils vivent dans une simple cohabitation extérieure qui n'a rien d'une vraie communion d'esprit, d'idéal et du destin.
Qui se sent morveux se mouche, dit-on.
Par ailleurs, bien que le flou existe encore sur la traçabilité des sommes versées par la société FODECO pour l’exécution des travaux d’intérêt communautaire, certes, les masques vont commencer à tomber l'un après l'autre et c'est la frustration qui va s'installer et passer d'un camp à un autre. Au finish, on se rendra compte que même des personnes soupçonnées pourraient être impliquées ou innocentées d'une manière ou d'une autre.
A l'allure où vont les choses, notre joie réside au fait que chacun de nous sait au moins qui fait quoi et qui est qui. Au départ, personne ne pouvait tenir ou croire en langages des détracteurs.
En réalité, avec le système de détournement, notre mentalité est à refaire. Il nous faut un profond changement car, l'unité de valeur, d'idéal et du destin qui caractérise un peuple fort est loin d'être acquise dans notre territoire aux multiples facettes, aux coutumes et usages opposés et intérêts divergents.
Au stade actuel de notre situation de divergence, de division, il nous est difficile de parler honorablement de Basoko. Ces filles et fils vivent dans une simple cohabitation extérieure qui n'a rien d'une vraie communion d'esprit, d'idéal et du destin.
Nous donnons une simple impression extérieure de vivre ensemble, nous
sommes en réalité divisés intérieurement quant à nos valeurs et séparés
extérieurement quant à notre quête du bonheur et du bien-être.Il suffit
de lire nos écrits sur les réseaux sociaux, pour se rendre compte du
niveau de haine qui anime les Basokois vivants en territoire, en
province, au pays et à l'étranger.
Il suffit d'interroger nos cœurs et nos âmes pour comprendre combien nous nous détestons les uns les autres.La haine occupe la place privilégiée dans nos cœurs et nos pensées. Elle télécommande notre être et tout notre savoir vivre et savoir être. L'hypocrisie devient une valeur culturelle. Avec des telles attitudes, il y a risque que le Territoire de Basoko puisse rester à la queue de la scène politique congolaise encore pour longtemps.
Il suffit d'interroger nos cœurs et nos âmes pour comprendre combien nous nous détestons les uns les autres.La haine occupe la place privilégiée dans nos cœurs et nos pensées. Elle télécommande notre être et tout notre savoir vivre et savoir être. L'hypocrisie devient une valeur culturelle. Avec des telles attitudes, il y a risque que le Territoire de Basoko puisse rester à la queue de la scène politique congolaise encore pour longtemps.
III. SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
Au regard de ce qui précède, tenant compte de la gravité des faits, je suggère ce qui suit :
- La poursuite du combat que mènent les uns et les autres contre l’exploitation par la FODECO, jusqu’à ce que Basoko aille gagner ;
- Je me rallie aux résolutions de la rencontre du 13 octobre 2019 de l’UDEBA, mais au-delà de ça, la communauté doit porter plainte contre cette société pour des griefs ci-haut énumérés ;
- que la justice se saisisse du dossier, pour non seulement sanctionner les coupables, mais aussi rétablir les communautés dans leur droit ;
- mais en attendant, sur place dans le Territoire de Basoko, la communauté est appelée à bloquer immédiatement tout passage des grimes et autres biens de FODECO à l'entrée et à la sortie ;
- Confisquer tous les biens de valeurs appartenant à cette société pour servir de dommage et intérêt suite préjudices subies ;
- Les députés tant provinciaux que nationaux devraient intenter une action parlementaire, en soumettant ce dossier devant leurs assemblées respectives, soit pour d’une part interpeller le Ministre Provincial et/ou national en charge de l’Environnement et d’autre part leur rappeler à l’ordre face à l’exploitation forestière illicite sur le sol congolais.
Afin, je recommande à tous ceux qui sont mains liées dans le bain de l’exploitation frauduleuse de cette société, de sortir le plutôt possible de cette prison pour que vous soyez libre. Cette liberté ne sera acceptable que si l’on accepte la plus cruelle vicissitude, non pas avec une sombre résignation, mais avec un acquiescement radieux.
Je lance un appel au calme à toute personne citée à tort ou à raison dans cette affaire, car la vérité finira toujours par triompher.
Je termine par paraphraser ce passage biblique qui dit ceci : « que mes frères et soeurs, si quelqu'un parmi vous s'est égaré loin de la vérité, et qu'un autre l'y ramène qu'il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort ... » (Jc 5 : 19 - 20).
Nestor Tsheza
Notable de Basoko
C'est génial ça cet article
RépondreSupprimerMerci
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