La forêt de Yaliwasa est ma richesse et je la protège: approche analytique d'un Conservateur de la nature
La forêt de Yaliwasa est ma richesse et je la protège : approche analytique d'un Conservateur de la nature
Depuis 2016, les forêts de Chefferie de Yaliwasa dans le Territoire de
Basoko, Province de la Tshopo en République Démocratique du Congo (RDC) subissent des pressions de plus en plus
importantes par une exploitation illicite d’un film chinois dénommé ''Société Forestière pour le Développement du Congo'', en sigle FODECO. Chaque jour, son exploitation en bois augmente par une l’exploitation
industrielle et irrationnelle. Ce film exploite des arbres de valeurs et d'importance d'utile de cette ou ces forêts
(structure du peuplement) provoquent déjà son déclin environnemental et
déséquilibre excessive dans ce terroir. Le toilettage de cette filière du bois et de la gestion forestière à
Yaliwasa avait pour double objectif, d’une part, de remettre de
l’ordre dans le secteur en assurant la pérennité du modèle économique de
valorisation durable des ressources et, d’autre part, de protéger les
forêts congolaises…
C'est ainsi à début de l’acquisition de ce permis
d’exploitation forestière, on passait à une exploitation responsable et
durable, qui assurera nos seulement le développement du milieu mais
assurant un
équilibre entre les fonctions écologique, sociale et économique,
malheureusement la situation est antagonique à la suivie de cette
population. Les forêts contribuent à réguler les systèmes
météorologiques locaux, en
contrôlant la quantité de pluie, ce qui est particulièrement important
dans les zones agricoles comme celle de Yaliwasa. Paradoxalement,
lorsqu’on
détruit un habitat forestier au profit de l'exploitation, on élimine un
élément indispensable pour obtenir de bonnes vie de sa population locale
et sa culture
UNE VIE SANS LES FORÊTS
Les forêts ne nous aident pas seulement à faire pousser les aliments
dont nous avons besoin, elles nous fournissent aussi l’énergie
nécessaire. L’expression ‘arbre de vie’ a tout son sens car les forêts sont
essentielles au maintien de la vie sur terre. C'est assez difficile d’imaginer
une vie sans les forêts chez le peuple de Yaliwasa, mais sans elles, la population
et sa terre deviendront sans doute très pauvre et un désert. Sans leur habitat,
des centaines d'espèces d'animaux comme les poissons disparaîtraient dans Yaliwasa. Il y
aurait moins d'eau, moins d'oxygène dans cette chefferie. L'homme de Yaliwasa finirait sans doute lui-même fuir son
habitat naturel. Pour éviter ce désastre, il faudrait laisser le temps à la
forêt de Yaliwasa à repousser et résilier sans FODECO. Son exploitation engendre pendant les conflits à des fins purement spéculatives, sans aucun
respect de l’environnement et des droits des populations riveraines.
LA FORÊT : SOURCE DE VIE
De nombreux individus se nourrissent d’animaux sauvages et d’insectes comestibles qui constituent leur principale source de protéines. Les aliments forestiers sont régulièrement présents dans les régimes alimentaires ruraux et offrent une protection dans les périodes de pénurie alimentaire. Sans aucune accusation, la forêt, source de vie, nous procure des ressources multiples, et est garante de la sécurité alimentaire. Plusieurs produits forestiers non ligneux sont fouillés nuit et jour par cette population, et même certains habitants du chef-lieu de territoire. C’est notamment, les champignons, les escargots, les chenilles, le vin de palme, du miel, des légumes en particulier ainsi que animaux et les poissons surtout en général. L’usage des produits forestiers non ligneux couvre les besoins alimentaires, de médecine traditionnelle, de l’artisanat et culturels et permet aussi de créer des emplois et de sources de revenus. En dépit de leur importance, ces ressources naturelles font l’objet de très peu d’attention garantissant leur gestion durable. Nous pouvons aussi signaler que la récolte de certains produits forestiers non ligneux est aussi une source de destruction de la forêt et de déstabilisation écologique. Cependant, les arbres sont menacés de disparition par ce fameux film, mis en péril, décimés et leur renouvellement n’est pas assuré. Les autorités nationales des pays tentent d’endiguer avec peu de succès ce fléau.
De nombreux individus se nourrissent d’animaux sauvages et d’insectes comestibles qui constituent leur principale source de protéines. Les aliments forestiers sont régulièrement présents dans les régimes alimentaires ruraux et offrent une protection dans les périodes de pénurie alimentaire. Sans aucune accusation, la forêt, source de vie, nous procure des ressources multiples, et est garante de la sécurité alimentaire. Plusieurs produits forestiers non ligneux sont fouillés nuit et jour par cette population, et même certains habitants du chef-lieu de territoire. C’est notamment, les champignons, les escargots, les chenilles, le vin de palme, du miel, des légumes en particulier ainsi que animaux et les poissons surtout en général. L’usage des produits forestiers non ligneux couvre les besoins alimentaires, de médecine traditionnelle, de l’artisanat et culturels et permet aussi de créer des emplois et de sources de revenus. En dépit de leur importance, ces ressources naturelles font l’objet de très peu d’attention garantissant leur gestion durable. Nous pouvons aussi signaler que la récolte de certains produits forestiers non ligneux est aussi une source de destruction de la forêt et de déstabilisation écologique. Cependant, les arbres sont menacés de disparition par ce fameux film, mis en péril, décimés et leur renouvellement n’est pas assuré. Les autorités nationales des pays tentent d’endiguer avec peu de succès ce fléau.
HISTOIRE DES FLORE : SURVIE
D’UN PEUPLE
La structure du peuplement
végétal de Yaliwasa dépend à la fois de son l’histoire des flores et de
l’action actuelle du milieu, qui favorise certaines espèces, les répartit dans
l’espace suivant leurs exigences biologiques, ou au contraire les élimine. Le
peuplement de la végétation de Yaliwasa peut être envisagé à deux points de vue
différents ; soit sous l’angle de ses groupements floristiques, soit sous celui
de leur structure, de leur physionomie et de leur dynamisme. La forêt de bassin
de Yaliwasa est un substrat très utile pour ses habitants qui dépendent
totalement d’elle pour leur survie. Plusieurs activités lucratives se déroulent
en son sein. par exemple, certaines personnes qui ne savent monter sur des arbres, pour ramasser
des chenilles qui sont sur un grand arbre, prennent le courage d’abattre ce
dernier et récupérer ces chenilles, sans penser que cet arbre pourrait encore
les leur fournir l’année suivante, mais pensons alors à l’exploitation
chinoise. C’est la même situation pour l’extraction du miel et du vin de palme,
où les plantes sont toutes les fois coupées pour y accéder facilement.
En
général, ces produits forestiers non ligneux sont une grande source de revenus pour
ceux qui les récoltent et les revendent dans le centre-ville en vue de faire
face à d’autres besoins vitaux. Aussi, ils interviennent dans l’équilibre
alimentaire des masses paysannes qui n’ont pas tellement des notions
d’équilibre alimentaire, mais qui se ravitaillent en protéines et vitamines
sans le sans le savoir. Des campagnes de sensibilisation et
de vulgarisation d’autres produits non revalorisés sur place sont
indispensables
CONSIDÉRATION
ACTUELLE
À l’heure présente où nous
assistons impuissants à la disparition spectaculaire de ces formations
forestières climaciques dans l’ensemble de certains groupements de Yaliwasa, il
est nécessaire d’élaborer des stratégies pour arrêter cette menace et un plan
d’action qui visent la pas seulement la conservation, mais aussi la
reconstitution et régénération de cette végétation pour les bénéfices de la génération
présente et garantir la génération future. L’action prioritaire à mener serait de créer
des forêts communautaires pour sauvegarder notre biodiversité adaptée aux
conditions écologiques locales.
APPORT DES ONGs INTERNATIONALES
Greenpeace accuse le gouvernement congolais d’avoir illégalement
accordé en 2015 à FODECO les titres forestiers. Dans un communiqué publié, l’ONG indique que le
gouvernement congolais a violé le moratoire sur l’attribution en complicité avec les notables de Basoko. La responsable de la campagne forêt à Greenpeace/Afrique, Irène Wabiwa, appelle à l’annulation de ce titre. L’ONG a promis de « transmettre le dossier » au procureur général de la République pour lui permettre de mener des enquêtes. A l'en croire, les personnes impliquées dans cette affaire seront sanctionnées pour avoir induit les autorités en erreursProf. Dr MANGAMBU MOKOSO JD
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